Lise Ouellette Gladu

Quelques extraits…

« À La Plaine, il y avait une gare et un chemin de fer qui passait entre le Chemin Gauthier et le village. C’était un train pour la marchandise et pour les voyageurs. Ma belle-sœur partait de Montréal en train pour venir ici. Nous entendions sonner le train, soir et matin. J’aimais ça, le chemin de fer. Ça m’a fait quelque chose quand ils l’ont enlevé. »

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« Au début, la Caisse Populaire du village était dans une maison privée. La dame qui gérait la Caisse avait un coin dans sa maison exprès pour ça. Elle avait ses heures de caisse et elle avait aussi un coffre-fort. Elle a élevé ses enfants dans cette maison. Le bureau de poste, lui, était dans la maison privée de Monsieur Gauthier. » 

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« Mon père était charretier. Être un charretier, c’était comme être un taxi mais avec des chevaux. Dès qu’il y avait des mariages ou des funérailles, c’était lui qui conduisait les gens. Mon père avait des voitures tirées par de beaux chevaux et de grosses couvertures à poils pour l’hiver. C’était beau. Il y avait très peu d’autos à l’époque. C’était ça son métier. »