Micheline Bernier

Quelques extraits…

« Je suis arrivée à La Plaine en 1968. Puisque je ne connaissais personne, j’ai décidé de m’inscrire au Cercle des Fermières de La Plaine. J’ai appris à tisser, à tricoter et à broder. J’ai tissé des couvertures, des linges à vaisselle, des napperons et je me suis aussi fait des amies. Ça fait 55 ans que le Cercle des Fermières existe à La Plaine et ça fait 53 ans que je suis membre! Je suis la doyenne! »

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« Avant d’être alimentés par l’eau de la ville, pour avoir l’eau courante, les gens utilisaient une pointe qu’ils plantaient dans la terre pour localiser la source d’eau sur leur terrain. Elle était bonne, notre eau. Aussi, les propriétaires payaient l’asphalte de la rue devant chez eux selon la grandeur de leur terrain. Si un propriétaire avait plusieurs terrains, il devait payer l’asphalte même si ce n’était pas construit. Si tu pouvais payer « cash », tu le faisais, sinon la facture s’ajoutait sur tes taxes. »

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« Là où sont les gazonnières sur la 337, c’était des champs de patates. Parfois, quand le cultivateur avait terminé de cueillir les patates, il nous donnait la permission d’aller nous en chercher. Il en restait tout le temps dans les champs. Nous allions nous chercher des patates gratuitement. »