Cécile Quevillon

89 ANS | LACHENAIE

 
 

Cécile Quevillon | 2021 | Portrait : Olivier Lamarre

 

 Écoutez ses souvenirs!

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Quelques extraits…

« J’ai connu le temps où il n’y avait pas d’électricité sur le chemin Pincourt. Nous avions des lampes à l’huile. Il y en avait trois en haut dans les chambres et une en bas dans la cuisine. Le matin, ma sœur ainée avait la « job » de mettre de l’huile dans les lampes et de les nettoyer, car la fumée avait noirci les globes. L’automne, quand il faisait noir de « bonne heure », pas de télévision, pas de radio, il n’y avait rien à faire le soir. À 8 heures, nous allions nous coucher. Quand nous avons connu l’électricité, nous trouvions ça très moderne! Nous appuyions sur un bouton et il faisait clair dans la maison. Ça a changé nos vies complètement. »

« Je n’ai jamais eu de cours de conduite. Autrefois nous n’avions pas besoin d’avoir un permis de conduire. Tu n’avais qu’à aller au magasin, tu achetais ta voiture et tu partais. La première fois que j’ai conduit, je ne savais pas comment arrêter. Il n’y avait pas beaucoup de femmes qui conduisaient. La première femme qui a conduit une voiture à Terrebonne, les gens l’appelaient « La Chartrand ». C’était les hommes qui conduisaient dans ce temps-là. »